Comme de nombreuses coutumes de la période de fin d'année, la bûche de noël tire très probablement ses origines d'un rite païen lié à la célébration du solstice d'hiver. A l'approche de la période la plus rude de l'hiver, il semble naturel de mettre en valeur le feu et le bois qui l'alimente, tous deux indissociables et garants d'un minimum de "confort". |
La combustion de cette bûche et les rites associés étaient des gages d'une bonne année à venir :
- on choisissait souvent un tronc d'arbre fruitier censé garantir une bonne récolte pour l'année suivante.
- la bûche, qui devait être avoir été coupée avant le lever du soleil, était parfois décorée de feuillages et de rubans.
- dans certaines régions, on plaçait autant de bûches dans la cheminée qu'il y avait de personnes dans la maison.
- lors de l'allumage, la bûche était bénie à l'aide d'une branche de buis conservée depuis la fête des Rameaux.
- lors de sa combustion, la bûche était, dans certaines régions, arrosée de vin afin d'assurer une bonne vendange ou de sel pour se protéger des mauvais sorts.
- un feu avec beaucoup d'étincelles était la promesse de bonnes moissons pour l'été suivant.
- on conservait souvent les cendres afin de préserver la maison de la foudre voire soigner certaines maladies.
La date de naissance du dessert qui a permis de continuer à célébrer symboliquement ce rituel varie selon les sources : certains évoquent sa création vers 1834 par un des ouvriers pâtissiers de La Vieille France à Paris, d'autres son invention vers 1945 par un pâtissier de la société Colibri et quelques-uns la tradition d'un "gâteau roulé de Noël" dans la région Poitou-Charentes depuis le 19ème siècle.1
1 Tiré de "http://www.buche-de-noel.info/origine-buche-de-noel.htm"
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